Organisation de l’Interprétation lors des Conférences
Les participants à un séminaire ont la possibilité de s’exprimer dans une langue dite passive, c’est-à-dire la langue pour laquelle l’interprétation est réalisée. Dans de tels cas, les interlocuteurs peuvent suivre leurs langues actives respectives à travers les différents canaux linguistiques disponibles.
Lors des conférences ou des réunions impliquant une interprétation simultanée, les lieux sont équipés de cabines insonorisées permettant aux interprètes de travailler en équipes d’au moins deux personnes par langue. Parfois, les interprètes peuvent pratiquer une interprétation biactive (interprétation vers leur langue maternelle et vers une autre). Cette activité nécessite une équipe qui peut se relayer toutes les 15 à 30 minutes. L’interprète en pause soutient alors son collègue à l’aide de notes prises ou de documents fournis.
L’importance de l’interprétation pour les institutions internationales
La possibilité de communiquer sans partager la même langue est essentielle au bon fonctionnement de toutes les organisations internationales.
En général, une ou plusieurs langues de travail sont adoptées, que tous les participants doivent maîtriser. Certaines conférences ou organisations proposent plusieurs langues d’écoute, nécessitant ainsi une interprétation pour permettre à d’autres personnes ne parlant pas ces langues de s’exprimer et de participer.
Pour l’UNESCO :
Deux langues de travail, l’anglais et le français, sont utilisées. L’arabe, le chinois et le russe sont également des langues officielles nécessitant une interprétation.
Pour l’Union européenne :
Depuis 2013, elle utilise 24 langues de travail, ce qui souligne la complexité et le nombre d’interprètes nécessaires : allemand, anglais, croate, bulgare, danois, espagnol, tchèque, estonien, finnois, grec, hongrois, irlandais, italien, letton, lituanien, maltais, français, néerlandais, portugais, polonais, slovaque, slovène, suédois et roumain.